Environ 75% des maladies infectieuses sont des zoonoses, c’est-à-dire qu’elles se peuvent se transmettre entre humains et animaux. Ces zoonoses sont responsable de certaines des épidémies les plus graves survenues ces dernières décennies (SRAS, Ebola, influenza aviaire). On recense 2,5 milliards de cas de ces maladies chez les humains tous les ans dans le monde.
Des millions de personnes dépendent des animaux non seulement pour se nourrir, mais également pour assurer leurs moyens de subsistance et satisfaire leurs besoins essentiels (vêtements, déplacements, sources d’énergie), pourtant:
1- Les maladies animales peuvent avoir d’importantes conséquences sur la santé humaine.
2- Notre consommation de produits animaux joue un rôle indirect dans l’émergence de ces maladies.
Cette crise doit nous permettre de nous interroger sur l’évolution de nos systèmes alimentaires. La production animale nécessite de grandes surfaces agricoles, elle contribue à la déforestation et réduit ainsi la surface disponible aux espèces sauvages. Les élevages intensifs favorisent la transmission des virus. Dans le cas des poulets de chair par exemple, la promiscuité des animaux dans les bâtiments est très élevée, de l’ordre de 20 poulets/m2.
La végétalisation de notre alimentation est un levier indéniable pour prévenir ce type d’épidémie, en plus des nombreux autres bénéfices identifiés par les scientifiques ces dernières années (diminution des gaz à effet de serre et de la déforestation, baisse de la consommation d’eau, réduction des maladies non transmissibles : cancer, diabète, etc.
Sources:
Comment la FAO lutte contre les maladies animales – Cinq moyens mis en œuvre